En ce début d’automne, il fait souvent gris et menaçant. On se dit que rester à cocooner à la maison est l’idée du siècle, que l’on va pouvoir faire toutes ces petites choses que l’on remet constamment à demain. Soyons honnête, ce n’est pas vrai ! après avoir plié 3 pulls et rangé la vaisselle, on va prétexter une petite hypoglycémie pour s’asseoir 1 minute et en un rien de temps se retrouver sous un plaid, lové sur le canapé devant la télé.
J’avoue qu’il faut parfois que je me secoue pour sortir de chez moi. Pourtant quand le grand air me chatouille les narines, je m’épanouis…enfin, tant qu’on ne m’oblige pas à gravir des côtes. Car oui, je suis disposée à faire de l’exercice, braver les herbes hautes et les branches en hors piste, sauter comme une biche (c’est tellement plus gracieux qu’un cabri) entre les cailloux, un brin de thym entre les dents. Mais s’essouffler dans une pente raide… C’est très très loin de mes bonnes résolutions. Je me mets à suer, rougir, et même respirer, oui, respirer ! Mon remède, j’occupe mon esprit, je m’attarde sur les jolies plantes, je guette les animaux et insectes. Et l’espoir d’une vue panoramique exceptionnelle devient une véritable récompense.
Du coup, je reviens très souvent d’une balade avec mon petit bouquet et cette fois-ci je me suis surpassée, enfin la nature m’a bien aidé. J’ai tellement craqué sur les couleurs de cette composition qu’il y aura très vite un petit article là-dessus.